Football Masculin Nouvelles

Pour une deuxième année de suite, la Conférence des femmes dans le football a connu du succès en offrant un espace afin d’aider à enrichir les connaissances et les possibilités pour les femmes et les minorités de genres au football.  

« Nous avons été en mesure de bâtir un genre de réseau et une communauté de femmes dans le football, non seulement en Ontario, mais au Canada, a dit Emily Todd, coordinatrice de la Conférence des femmes dans le football. D’avoir autant de gens qui nous soutiennent et qui veulent s’impliquer et voir le sport grandir pour les femmes, c’est énorme. »

Pour lancer cet événement de trois jours, qui a eu lieu du 1er au 3 mars, une soirée de réseautage au Tim Hortons Field a précédé plusieurs séances de grande valeur pour les 50 participants afin de créer des liens et d’en apprendre plus sur le sport. Cela comprend une visite du stade, des conférenciers, un panel, une clinique gratuite pour les arbitres, des séances en petits groupes, des exercices de progression pour les entraîneurs, des cliniques d’aptitudes pour les athlètes et finalement, un match amical sur le terrain.

Au total, l’événement basé à Hamilton a accueilli 36 conférenciers, dont 14 qui font partie du personnel du football U SPORTS des SUO et du SUA. 

Speaker

Institution

Chris Hopkins

McMaster University

Carlie Manners

University of Toronto

Gavin Lake

Saint Mary's University

Micah Brown

Saint Mary's University

Mike Domanico

University of Windsor

Andrew Graham

University of Waterloo

Mike Domanico

University of Windsor

Zak Colangelo

Mount Allison University

Brian Jones

York University

Sidney Parkes

McMaster University

Christian Kuriata

Wilfred Laurier University

Corey Grant

Carleton University

Brendan Conway

University of Waterloo

Stef Ptazsek

McMaster University

Taylor Mickelboro

OUA Football Official

Kevin Mickelboro

OUA Football Official

Todd Galloway

Wilfred Laurier University

Nate Griffith

York University

Taylor MacIntyre

McMaster University

Randy Beardy

University of Windsor

Selon la fondatrice Taylor MacIntyre, l’idée d’une conférence du football féminin est d’abord venue à la suite de sa propre expérience comme participante au programme Femmes au football de la LCF. 

« J’ai été chanceuse de pouvoir passer quatre semaines à Winnipeg avec les Blue Bombers, a dit McIntyre. Cette occasion qui se présente une fois dans une vie a été une expérience précieuse. De retour en Ontario, je recevais des messages de femmes qui voulaient entrer dans le monde du football ou de celui des entraîneurs, particulièrement. Je me demande pourquoi il n’y a pas de plateforme? Ou encore, pourquoi est-ce que ce n’est pas déjà en place? Alors je l’ai tout simplement créé. » 

MacIntyre dit qu’avant de mettre en œuvre l’événement, elle a contacté Todd pour des conseils.

« J’ai tout de suite appelé Em et j’ai dit que j’avais une idée folle, lui demandant si on pouvait faire un remue-méninge ensemble. Elle m’a dit que je devais le faire. Tout de suite, je lui ai dit qu’elle devait faire ça avec moi. »

Depuis, les deux se sont servi de leur expérience unique au football, MacIntyre en tant qu’athlète et entraîneur et Todd avec un historique de postes administratifs et aux opérations, pour rendre tout cela possible.   

WFC_Corey.jpeg (941 KB)

« Une des choses les plus importantes pour moi, c’est de redonner à la prochaine génération de femmes et de filles et leur montrer que c’est possible, a dit Todd. Leur montrer qu’elles peuvent travailler dans la LCF, être entraîneures au football masculin ou féminin, qu’elles peuvent continuer de jouer même une fois adulte et être impliquées en préparation physique ou dans les opérations football. »

MacIntyre et Todd ont dit qu’en grandissant, les options de carrière au football étaient souvent limitées.

WFC_Panel.jpeg (2.80 MB)

Quant à MacIntyre en particulier, il est devenu plus difficile de trouver une place où aller après le secondaire, où elle a joué et été entraîneure au football. 

« Après ça, il n’y avait pas de possibilités pour les femmes; ça n’existait pas encore, a-t-elle dit. Je n’avais pas de communauté de femmes de football, je ne connaissais pas d’autres femmes qui avaient joué au football à ce moment. »

Pour cette raison, MacIntyre croit qu’il est important pour les leaders féminines dans ce domaine s’aident l’une et l’autre quand cela est possible. 

« Garder la porte ouverte pour quelqu’un qui te contacte et si tu vois une occasion quelque part, l’encourager à soumettre sa candidature, a dit MacIntyre. Je pense que nous devons vraiment nous soutenir l’une et l’autre pour que ça fonctionne. »

Quant à Todd, la possibilité d’être dans le monde du sport est survenue après avoir fait du bénévolat aux côtés du gérant d’équipement de l’équipe de football de l’Université Western pendant ses études.

« J’ai passé trois ans là-bas et j'ai créé de très bons liens et j’ai travaillé avec des entraîneurs incroyables. »

MacIntyre dit toutefois que pour la plupart des femmes et des minorités de genre au football, la voie n’est pas toujours linéaire. 

« Nous n’avons pas de voies traditionnelles, soit de jouer au niveau secondaire ou au football mineur, jouer à l’université, jouer dans la LCF et ensuite passer directement au travail d’entraîneur, a-t-elle souligné. Alors, je pense que c’est essentiel pour nous de reconnaître l’importance du réseautage et de savoir que notre passion pour le football est tout aussi importante. » 

WFC_2.jpeg (2.21 MB)

C’est pour cela qu’elle dit espérer continuer de bâtir sur le rythme créé par la LCF et le Forum féminin de la NFL. Un jour, MacIntyre dit souhaiter que ses efforts puissent aider à offrir des occasions égales pour les femmes afin qu’elles jouent au football à l’université ou au collège. 

« J’aimerais que cela se concrétise au cours des cinq à dix prochaines années. Ou plus tôt, ce qui serait génial. »

D’ici là, le conseil qu’elle a pour la prochaine génération qui cherche à suivre ses pas est de simplement courir le risque.

« Je pense que de simplement avoir le courage et la confiance de contacter des gens et de savoir que des possibilités existent et qu’on ne doit qu’avoir la confiance de pourchasser ce qui nous passionne », a conclu MacIntyre.